PROGIS AO, les partenaires satisfaits de la première année de mise en œuvre

Le Projet de Gestion Intégrée de la Sécheresse en Afrique de l’Ouest (PROGIS-AO) a tenu sa rencontre bilan pour faire une évaluation interne de la première année de mise en œuvre du projet et échanger sur les plans nationaux existants.

La rencontre qui s’est tenue à Ouagadougou du 8 au 10 décembre 2015 a permis de discuter des principales actions menées aux cours de la 1èreannée de mise en œuvre du PROGISAO. Parmi ces actions on note la revue en détails des initiatives/institutions au Burkina Faso, au Niger, au Mali et dans la région ouest africaine, le démarrage de la mise en place des plateformes d’échanges nationales et régionale sur la gestion intégrée de la sécheresse, l’élaboration par les PNE et leurs partenaires des documents de projets de démonstration, l’identification des besoins en formation des acteurs ainsi que les échanges préliminaires avec le CCRE/CEDEAO en vue du plaidoyer pour l’élaboration de lignes directrices régionales dans le domaine de la sécheresse.

Les participants ont noté avec satisfaction le rythme impulsé par la chargée de programme et le niveau de collaboration établi avec les différents partenaires dans les trois pays. C’est ainsi que les directions nationales de la météorologie, les services nationaux chargés de la gestion des questions environnementales, les organisations de la société civile ont présenté les stratégies nationales et leur apport à la mise en œuvredu projeten synergie avec les organisations régionales comme UICN, le CILSS, UEMOA, WASCAL, ABV, le CCRE notamment.

Les principales contraintes relevées tournent autour de la faible mobilisation des ressources financières et la non implication de certains acteurs clés dans le processus de mise en place des plateformes nationales au vu du caractère transversal de la sécheresse ainsi que le suivi des impacts des actions de renforcement des capacités et de gestion des connaissances.

PROGIS étant un projet d’alerte, il est important que les PNE avec les autres partenaires nationaux puissent mobiliser des ressources financières additionnelles pour mettre en œuvreles actions qui seront jugées nécessaires pour une gestion intégrée de la sécheresse dans le pays. GWP-AO apportera son appui pour faciliter ces actions.

Les participants se sont également penchés sur les actions planifiées de la deuxième année qui correspond au démarrage de la phase de croisière du PROGISAO. Des actions concrètes sur le terrain seront réalisées à travers la mise en œuvre de projets pilotes de démonstration, le renforcement des capacités des acteurs et la poursuite des actions définies par les plateformes régionale et nationales.

Ce sont en tout 25 participants représentants certaines institutions régionales dont l’UEMOA, l’UICN/PACO et le WASCAL  et des structures nationales et privées du Burkina Faso, du Mali, du Niger à savoir les partenariats nationaux de l’eau, les services météorologiques nationaux, les ONG locales, les directions générales de l’agriculture  et les institutions de recherche et celles en charge de la rédaction des plans/stratégies nationaux dans le domaine de la sécheresse et des changements climatiquesqui ont pris part à cette rencontre.

Certains participants ont recommandé spécifiquement que la collaboration GWP/OMM dans la gestion de ce projet puisse être reflétée au niveau national ou que le Projet permette d’établir une base de données sur la sécheresse dans les 3 pays avec une liste des personnes ressources principales dans les 3 pays sur la sécheresse.