Ghana

Le changement climatique affecte la population du Ghana en perturbant les systèmes agricoles, en innondant des zones côtières, et en abaissant les niveaux d'eau autour du delta du fleuve Volta, qui fournit environ 80 pour cent de l'approvisionnement en électricité du pays.

Bien que au Ghana les ressources en eau généralement abbondent, la disponibilité de cette ressource vitale change considérablement d'année en année et à travers le pays. La région sud-ouest est mieux arrosée que les régions côtières et nordiques. Alors que les précipitations ont diminué de 20 pour cent dans les 30 dernières années, les ruissellements ont diminué de 30 pour cent. La pluviosité annuelle est également prévue de diminuer entre 9 et 27 pour cent d'ici 2100.

Les données historiques montrent que dans les 30 dernières années le Ghana a connu une hausse du niveau du mer de 2,1 mm par an. Étant donné on estime une hausse du niveau des mers de 1m d'ici 2100 sur une échelle mondiale, des inondations des zones côtières, l'érosion et l'intrusion d'eau salée sont également des menaces réelles.

L'économie de la nation s'appuie surtout sur l'agriculture, le cacao étant la principale culture qui équivaut à 25 pour cent du Produit intérieur brut (PIB)). Une évaluation récente du gouvernement a montré qu'une forte réduction des précipitations et du ruissellement réduirait les récoltes de maïs. Ainsi, dans un contexte de sécheresse et mauvaises récoltes, les agriculteurs et les pasteurs ghanéens se trouveraient menacés de perdres leurs moyens de subsistance.

Par la suite, à la cinquième session de la Conférence des parties (COP 15) de (CCNUCC à Copenhague (Décembre 2009), le président John Evans Atta Mills a promis la préparation d'un plan de croissance à faibles émissions ainsi que la finalisation de la stratégie nationale d'adaptation aux changements climatiques.

Selon le ministre ghanéen de l'Environnement, la Science et la Technologie, Sherry Ayitey, la promesse de $30 milliards pour la période 2010-2012 et une autre centaine de milliards par an d'ici 2020 permettrait au Ghana de financer la mise en œuvre des projets d'adaptation et d'atténuation, des programmes d'évaluation et gestion de risques, ainsi que le plan REDD+.

WACDEP au Ghana

Pendant la phase de lancement de WACDEP on détaillera, en collaboration avec les acteurs clés nationaux, les actions à mettre en œuvre au Burkina Faso. Une réunion de lancement considérera les suivants actions:

  • La suite de l'initiative "Inventaire des stratégies d’adaptation aux changements climatiques des populations locales: les meilleures pratiques et expériences partagées à la base", initié par le Partenariat National de l'Eau au Ghana, à commencer par des actions pilotes pour améliorer la résilience.'initiative pour "Inventaire des stratégies locales d'adaptation de la population aux changements climatiques: meilleures pratiques et expériences partagées à la base» initié par le Ghana CWP, à commencer par des activités pilotes au niveau local pour améliorer la résilience au changement climatique des populations.
  • La recherche de synergie et de complémentarité avec (i) le Challenge Program "Eau et Alimentation" (CPWF ), (ii) des plateformes comme l’Autorité du Bassin du Volta (ABV) et Global Water Partnership (GWP), et (iii) les recherches scientifiques.

Le renforcement de capacités pour la GIRE sera l'une des principales composantes.

Selon le Plan National de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau, actuellement en préparation par la Commission des Ressources en Eau, la faible capacité de s'adapter à la variabilité et au changement climatique pourra être surmontée par des mesures et des actions, notamment:

  • la surveillance du climat et la création de systèmes d'alerte rapide
  • la promotion des approches au niveau des communautés et au niveau national pour s'adapter aux changements climatiques (adaptation), par exemple: (i) la construction de petits barrages et des fosses,la construction des canaux de détournement, (ii) l'établissement de zones tampons, (iii) construction de petits systèmes d'irrigation, (iv) contrôle de l'érosion, (v) mesures de contrôle des inondations.
  • L'élaboration de scénarios pour la disponibilité d'eau extrême (inondations et sécheresses), leurs impacts sur le milieu, sur les systèmes socio-culturels, économiques, institutionnels et gouvernemental et de développer des stratégies correspondantes pour l'adaptation et pour assurer la sécurité en eau;
  • renforcer les capacités institutionnelles d'adaptation.

Faits concernant le Ghana (UNEP 2010)

superficie totale
238 553 km2
population estimée
23 837 000 (2009)
PIB par habitant estimé (PPA)
$2 500 (2010)
pluviosité moyenne annuelle
1 187 mm/an (2008)
eau renouvelable par habitant 2 278 m3/hab/an (2008)
extraction d'eau douce par rapport au total disponible 1.9 % (2002)