Cet atelier marque une étape clé dans la mise en œuvre du Projet IREE-Mono (2024-2028), financé par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), qui vise à renforcer la gouvernance et la coopération transfrontalière entre le Togo et le Bénin pour une gestion durable des ressources en eau du bassin du Mono.
Durant deux jours, les représentants des administrations centrales, des collectivités locales, des institutions techniques, ainsi que des organisations de la société civile des deux pays vont :
- Valider le rapport provisoire consolidé, intégrant les contributions issues des ateliers nationaux tenus en septembre ;
- Amender et enrichir le Guide méthodologique, qui définit les étapes clés pour la formulation et l’application de la Charte de l’eau ;
- Examiner la Note conceptuelle et le budget prévisionnel pour le déploiement de la phase d’élaboration de la Charte.
L’atelier se déroule dans une approche interactive, favorisant les échanges et la participation active des 35 acteurs clés du bassin, parmi lesquels des préfets, maires, ministères sectoriels, l’ABM, le GWP-AO et le consultant chargé de la mission.
Pourquoi cet atelier est important ?
La Charte de l’eau du bassin du Mono est appelée à devenir un instrument stratégique pour la prévention des conflits liés à l’usage des ressources partagées, la promotion de la coopération transfrontalière et la gestion équitable et durable des ressources en eau.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par les allocutions du Président du Comité de Pilotage de l’ABM, du Directeur Exécutif de l’ABM et du représentant du Ministère en charge de l’eau, soulignant l’importance de cet outil pour la résilience écologique et le développement durable du bassin.