Le document présenté fait ressortir une prédominance d’initiatives  respectivement dans les domaines de l’agriculture (39%), des changements  climatiques (31%) et  des ressources en eau (23%). Cela s’expliquerait  par les champs d’actions des structures enquêtées qui interviennent dans  les différentes sous domaines de la sécheresse qui sont l’agriculture à  hauteur de 40%, les ressources en eau et les changements climatiques  partagés de façon égale à hauteur de 48%, la formation et le  renforcement des capacités qui occupent 8% du secteur et la météorologie  qui ne fait que 4% du secteur. Ces éléments montrent la priorité mise  au Mali, pays sahélien sur la sécurité alimentaire et les ressources en  eau qui sont les plus affectés par les effets néfastes de la sécheresse  et des changements climatiques. Cependant, pour mieux lutter contre ces  effets néfastes, un effort supplémentaire est nécessaire sur le volet  météorologique pour avoir suffisamment d’éléments de base dès la  conception des projets et, sur le volet renforcement des  capacités/formation des acteurs et des communautés à la base.
A l’issue de la présentation du rapport par le consultant des échanges ont eu lieu et les amendements majeurs demandent qu’un résumé du document soit fait, qu’une analyse plus poussée ainsi qu’une cartographie des acteurs dans le domaine de la sécheresse soient ajoutées.
La rencontre qui a regroupé une vingtaine de participants a aussi permis de proposer et de s’accorder sur le processus de mise en place de la plateforme nationale sur les questions de la sécheresse et de présenter les outils d’identification des besoins en formation portant sur les concepts généraux de la Gestion Intégrée de la Sécheresse.
Des échanges parallèles avec le Partenariat National de l’Eau au Mali (PNE Mali) et l’Institut du Sahel basé à Bamako au Mali ont permis à la chargée de PROGIS-AO de s’accorder sur le processus de rédaction des projets de démonstration au Mali, d’expliquer le processus d’identification des besoins des participants en matière de gestion intégrée de la sécheresse et de définir des pistes probables de collaboration avec l’INSAH.
