Cartographie de la vulnérabilité aux risques d’inondations et de sécheresse et des capacités au niveau communautaire dans le bassin de la volta

La Commune de Loumbila au Burkina Faso a abrité du 26 au 29 octobre la phase terrain pour tester la méthodologie et les outils proposés pour la conduite de la mission de Cartographie de la vulnérabilité aux risques d’inondations et de sécheresse et des capacités y afférentes au niveau communautaire dans le Bassin de la Volta.

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du Projet « Intégrer la Gestion des Inondations et de la sécheresse et de l’alerte rapide pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) » financé par le Fonds d’Adaptation et mis en œuvre par l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat Mondial de l’Eau en Afrique de l’Ouest (GWP-AO).

Elle vise à cerner les facteurs multidimensionnels (déterminants sociaux, économiques, écologiques, culturels, politiques et infrastructurels) de la vulnérabilité dans les zones du bassin de la Volta fortement exposées aux risques hydrométéorologiques, tels que les inondations et la sécheresse dans le bassin de la Volta. De façon spécifique, la mission vise à :i) comprendre les facteurs de vulnérabilité et de capabilités au niveau de chaque site sur la base des informations locales disponibles ; et ii) collecter des informations dans chaque site (par exemple, le scenario relatif au pire des cas dont on se rappelle, et le scénario le plus fréquent), sur la base des connaissances locales.

La mission a regroupé les experts nationaux des cinq pays francophones du bassin de la volta (Bénin, Togo, Mali, Côte d’Ivoire et Burkina Faso) ainsi que les membres de l’équipe de gestion du projet afin de s’approprier la méthodologie et les outils techniques à utiliser sur le terrain pour la collecte des données dans le cadre de l’étude.  Elle a permis d’appliquer l’outil cartographique pour mieux cerner les zones inondées puis collecter à l’aide du guide d’entretien, des informations et données auprès des populations locales, les autorités locales, les services techniques déconcentrés et décentralisés et des personnes ressources.

Au terme de cette mission d’appropriation, les experts nationaux sont mieux outillés pour conduire au cours des mois de novembre et de décembre 2020, les travaux de collecte de données sur le terrain dans le cadre de ladite mission dans leurs pays respectifs.