Evaluation des plans, politiques et directives liés à la gestion à long terme des inondations et de la sécheresse dans le bassin de la Volta

L'Organisation météorologique mondiale (OMM), l'Autorité du bassin de la Volta (ABV) et le Partenariat mondial de l'eau en Afrique de l'Ouest (GWP-WA) mettent en œuvre le projet "Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l'alerte précoce pour l'adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM)" financé par le Fonds d'adaptation.

Les activités du projet, qui ont débuté en juin 2019, sont en cours et s'achèveront à la mi-2023. La mise en œuvre du projet VFDM implique les structures et agences nationales en charge de la météorologie, de l'hydrologie, de la gestion des ressources en eau, de la protection civile, de l'environnement, des partenaires de l'OMM, tels que la Fondation de recherche CIMA, l'UICN et le CERFE. L'une des activités consiste à mener des études documentaires pour évaluer les plans, politiques et directives régionaux, nationaux et locaux pour la gestion des extrêmes climatiques (inondations et sécheresses) disponibles pour les acteurs régionaux et nationaux dans les pays du bassin de la Volta. Les résultats de ces études ont été présentés aux acteurs du bassin lors d'un atelier régional qui s'est tenu les 4 et 5 mai 2022 à Cotonou, au Bénin.

Les diagnostics des pays ont servi de base pour l’élaboration des plans d'action. Chaque pays a proposé des plans d'action avec des budgets et des domaines d'intervention. Ces plans d'action nationaux ont été mis en commun par le consultant régional pour obtenir un plan d'action régional ou bassin versant de la Volta. Le coût total estimé du plan est de sept milliards neuf cent soixante et onze millions deux cent mille (7 971 200 000) francs CFA soit plus de 12 151 000 €. Le plan d'action et le budget ont été amendés lors des travaux de groupe.

 L'atelier a conclu qu'il existe une forte volonté politique de faire face aux sécheresses et aux inondations. Les politiques sectorielles intègrent à des degrés divers le changement climatique et les catastrophes naturelles. Cependant, la mise en œuvre des actions reste faible.

Pour une gestion durable de la ressource partagée, il est impératif de renforcer les capacités nationales et régionales des acteurs, la réalisation d'études sur la connaissance des ressources en eau et l'étude de la vulnérabilité du bassin et des communautés au changement climatique et la mise en place progressive d'un système d'alerte précoce soutenu par une stratégie d'IEC.