Objectifs atteint pour TFTC, selon les partenaires de mise en œuvre en réunion finale à Cotonou

La première phase du projet TonFuturTonClimat s'est terminée avec de bons résultats dans tous les pays (Bénin, Burkina Faso et Togo). Une réunion finale s'est tenue à Cotonou, au Bénin, les 10 et 11 novembre 2020 pour capitaliser les principaux résultats des actions pilotes menées et en tirer les leçons.

Au Togo, le projet a permis d'identifier la nécessité d'améliorer les conditions d'élevage, de protéger le site maraîcher de l'érosion, de préserver la rivière du village de l'assèchement et d'équiper les producteurs maraîchers. Le projet a également permis d'améliorer les conditions de travail et les revenus de 35 jeunes à Danyi-Apéyémé-Todomé, de protéger durablement les ressources en eau, l'environnement et les sols locaux, et de mobiliser les jeunes pour la protection de l'environnement et la GIRE.

latrineLe projet a été mis en œuvre par Eau Vive Togo en coopération avec l'Association des Jeunes Volontaires pour l'Education et la Santé (AJEVES), une association de jeunes opérant depuis plusieurs années dans la localité avec la collaboration de la Mairie de Danyi1, des services techniques décentralisés de l'Etat, des comités locaux de développement à la base, de la chefferie traditionnelle, des associations de jeunes et des associations de femmes.

Au Bénin, l'action pilote intitulée "Appui à la restauration des écosystèmes à la tête du bassin de la Mékrou et à l'éducation environnementale" est une initiative de GIRE au niveau local du PNE-Bénin. Le projet a contribué à la restauration des écosystèmes de la tête du bassin de la Mékrou dans la municipalité de Kouandé, qui est dans un état de dégradation très avancé, par la mobilisation des jeunes et l'éducation environnementale. Le projet a contribué à réduire la pression exercée par les femmes sur les arbres en les formant à la construction et à l'utilisation de foyers améliorés à haut rendement énergétique ; en renforçant les capacités des jeunes écoliers et des étudiants pour les encourager à se comporter en faveur de la conservation de l'environnement dans un contexte de changement climatique ; en sensibilisant la communauté à la protection de l'environnement ; en promouvant des activités environnementales alternatives et non destructrices et en restaurant l'écosystème dégradé par le biais de la reforestation.

Pour atteindre ces résultats, trois associations de jeunes, dont REJEVE (Réseau des jeunes pour l'économie verte), la JCI (Jeune Chambre internationale) et l'Organe consultatif de la jeunesse de Birni (OCJ-Birni) ont soutenu la mise en œuvre du projet respectivement sur les composantes : Amélioration des maisons - Éducation environnementale et reboisement.

Au Burkina, l'action pilote intitulée "Optimisation de l'utilisation de l'eau en agriculture et valorisation des énergies renouvelables au profit d'une association de jeunes au Burkina Faso" a été mise en œuvre pour accroître la résilience des jeunes ruraux au changement climatique par l'utilisation de technologies d'économie d'eau et d'énergie pour la production agricole et l'amélioration de leur employabilité tout en faisant d'eux des acteurs du développement dans leur communauté.

Le projet a permis l'aménagement d'un périmètre irrigué au goutte à goutte de 1,5 ha alimenté par l'énergie solaire d'un puits de grand diamètre et d'un forage supplémentaire d'un débit de 3m3/h. En outre, il a permis de renforcer les capacités des 16 bénéficiaires et des 7 maraîchers locaux en matière de vie communautaire, de bonne tenue des documents administratifs et financiers, d'utilisation et de gestion des produits phytosanitaires et de leurs dérivés.

En outre, 10 membres de l'association sont devenus des formateurs dans la gestion et l'entretien des équipements dans la région. Ensuite, le projet a permis à 52 bénéficiaires de l'association Jeune La Touma à Saponé et à 16 bénéficiaires de l'association Sidwaya à Ramitenga d'apprendre de bonnes techniques de production par la production et l'utilisation de compost et de pesticides naturels. En effet, la mise en place du champ-école paysan a permis d'augmenter la production de produits maraîchers. Enfin, ce projet a permis de sensibiliser 50 femmes du village de Koakin à l'hygiène et à l'amélioration du cadre de vie ainsi que de sensibiliser 600 élèves de trois écoles proches de Ramitenga à l'importance de la lutte contre les coupes de bois abusives, les divagations d'animaux et les feux de brousse et aux bonnes pratiques d'hygiène en leur fournissant des kits scolaires (cahiers, kits et sacs) et a contribué à la lutte contre le Covid-19 en équipant les écoles d'installations de lavage des mains.