Promotion de l’hygiène et protection de l’environnement, Eau Vive forme des femmes au Togo

Dans le cadre de son projet d’appui aux jeunes pour la protection de l’environnement, de l’eau et des sols (PAJPEES), Eau Vive Togo a formé du 26 au 28 février 2019 à Danyi-Apéyéme (Togo) des femmes et des comités locaux de développement sur la promotion des bonnes pratiques d’hygiène et d’assainissement et sur la protection de l’environnement.

Pendant trois jours, ces acteurs locaux de développement ont été formés sur les techniques de mobilisation communautaire et l’animation, la sensibilisation pour le changement de comportement par les outils PHAST et la protection de l’environnement. L’objectif de cette activité est de renforcer les connaissances de cette et de lui fournir les notions pratiques avérées pour les actions d’IEC (Information-Education-Communication) à la base.

Dans un contexte de dégradation des ressources naturelles par les actions anthropiques, il y a la nécessité d’agir notamment dans les communautés à la base. Ces dernières doivent être continuellement informées et éduquées sur les bonnes pratiques afin qu’elles les adoptent définitivement pour une réelle amélioration des conditions de vie.

Les participants ont été formés sur les préalables à une séance de sensibilisation, les techniques de mobilisation ou d’animation, les qualités d’un bon animateur. Concernant les sensibilisations par les outils PHAST, l’accent a été mis sur les étapes de l’approche PHAST, la présentation et surtout la manipulation des outils pratiques PHAST ; à ce niveau, plusieurs exercices ont été réalisés et les participants ont été mis en situation réelle à travers des simulations de séances de sensibilisation. Pour la protection de l’environnement, la formation s’est axée sur les causes, les conséquences de la dégradation des végétations et des sols avant de proposer les bonnes pratiques de cultures pour pallier ces dégradations.

Le PAJPEES fait partie de l’initiative #TonFuturTonClimat mise en œuvre au Bénin, au Burkina-Faso et au Togo avec l’appui financier du gouvernement du Québec et l’appui technique du GWP-AO et du Secrétariat International de l’Eau (SIE).