Un nouveau site pour l’action pilote de TFTC au Burkina Faso

Le Projet TFTC au Burkina Faso a decidé de délocaliser le site de son projet pilote de Koakin à Ramitenga. Dans ce cadre une visite du nouveau site a été effectuée le 10 septembre 2019 par GWP-AO, le PNE Burkina et des prestataires pour faire l'état des lieux du site afin d'envisager les solutions appropriées. C'est ainsi que des échanges ont eu lieu avec les bénéficiaires sur les différentes ressources et formations nécessaires à une bonne mise en œuvre du projet avec la mise en place d’un champ école.

L'activité vise à accroître la résilience des jeunes face aux enjeux des changements climatiques à travers l’utilisation de systèmes économes d’eau à énergie renouvelable.

MaisonLe site de Ramitenga avait fait l’objet d’une expérimentation du système goutte à goutte à travers le projet Programme Eau-Climat et Développement (WACDEP-Burkina Faso). Une superficie de 1,5 ha avait été aménagée mais seulement 0.8 ha était exploitée. Ainsi, un système de goutteurs avait été mis en place. L’eau de l’irrigation était pompée au travers d’un puits moderne de gros diamètre, d’une profondeur de 37 m et dont le niveau varie entre 15 et 17 m pour un débit de 15 m3 /h. Cette eau était acheminée vers un réservoir de 6m3 à partir duquel le système du périmètre était connecté.

Le diagnostic a révélé que le système n’est plus fonctionnel et abandonné à cause d'une panne de la pompe et le dysfonctionnement du système solaire. Les bénéficiaires ont donc repris leurs pratiques anciennes à travers l’utilisation d’une motopompe consommatrice d’énergie.

Les échanges entre TFTC et les prestataires sont allés dans le sens de réhabiliter le système et procéder à une extension qui permettrait non seulement d’exploiter l’intégralité des 1,5 ha aménagé mais aussi d’envisager l’exploitation d’un (1) ha supplémentaire.

MaisonAvec les bénéficiaires, les échanges ont permis de déterminer les différentes cultures préconisées par les bénéficiaires dont entre autres : tomate, gombo, chou, aubergine, maïs, pomme de terre, oignon, oseille, poivron, piment et arachide. Ces cultures ont été choisies en fonction des besoins pour la consommation et de leur facilité d’écoulement dans les marchés environnants.  Ces échanges ont permis à l’équipe de projet d’identifier les formations nécessaires et complémentaires afin de permettre non seulement une bonne gestion du périmètre dans l'autonomie et d’assurer une bonne productivité génératrice de revenus.

Les bénéficiaires ont suggéré que le périmètre comporte des parcelles individuelles afin que chacun s’occupe de ses plantations étant donné que la gestion communautaire est bien plus difficile.

La mission a permis de mieux appréhender tous les contours de la faisabilité de l’aménagement.