Le GWP-CAf a coorganisé un atelier régional sur la mise en œuvre de l’ODD6 en Afrique centrale

En partenariat avec l’UNESCO et la CEE-ONU, le GWP-CAf a organisé l’atelier sous régional d’appui à la mise en œuvre de l’ODD 6 en Afrique Centrale francophone a été organisé à Douala au Cameroun, sous la sous la présidence du Ministre de l’Eau et de l’Energie du Cameroun du 04 au 06 juillet 2018.

Cette rencontre avait entre autres pour objectifs de permettre aux pays d’Afrique centrale de mieux comprendre l'ensemble du processus des ODD, les délais liés à l'Agenda 2030 et de partager les instruments de gouvernance des ressources en eau de l’Afrique centrale. Pour madame Ligia BARROS, présidente du GWP-CAf, cet atelier était pour le GWP « une opportunité pour les pays et les OBTs de mieux cerner le processus et la méthodologie de suivi de l’Indicateur 6.5.2 de l’ODD 6, et surtout d’identifier les pistes pour accélérer la mise en œuvre de la cible 6.5 de l’ODD 6, et faciliter le suivi intégrer de l’ODD 6. »

Une trentaine de participants ont pris part à cette importante réunion. Etaient présents : les Experts représentant les pays (Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, RCA, RDC et Tchad), les organismes de bassin (CBLT, CICOS), les partenaires au développement (BAD, PNUD), les institutions de recherche (Université de Douala) et les institutions organisatrices : UNESCO, la Commission Economique pour l’Europe des Nations-Unies (CEE-ONU), le Partenariat Mondial pour l’Eau en Afrique Centrale (GWP-CAF) et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC).

Selon monsieur Daniel Claude WANG SONNE, représentant du Ministre de l’Eau et de l’Energie, cet atelier est arrivé à point nommé pour mieux aider à mettre en œuvre cet indicateur car « le développement et la gestion des ressources en eau manquent généralement de coordination entre les services gouvernementaux et les différents secteurs ce qui rend difficile le renseignement de l’indicateur 6.5.2 »

Les trois jours de travail ont été articulés autour des présentations d’expert en séance plénière, des échanges et des travaux de groupe. A la suite de ces travaux, des recommandations ont été formulées à l’endroit des pays, des organismes de Bassin transfrontaliers, de la CEEAC,  et des Agences dépositaires, à savoir entre autres :

-          Mobiliser les ressources financières pour appuyer les équipes nationales dans le processus de renseignement des rapports de suivi (collecte et analyse des informations, organisation des ateliers de concertation ;

-          Formaliser le processus de désignation des points focaux et clarifier le mécanisme de validation du rapport ;

-          Faciliter davantage le suivi intégré de l’ODD 6 au niveau national, au moins entre les indicateurs 6.5.1

De façon générale, les participants ont dans leur grande majorité, apprécié la pertinence des thématiques abordées et l’approche pédagogique utilisée. Cet atelier a permis aux pays de comprendre l’ensemble du processus, de mieux s’approprier les instruments de gouvernance des ressources en eau de l’Afrique Centrale, de partager les expériences et de contribuer à l’amélioration du document de méthodologie étape par étape et du processus de production du prochain rapport de suivi.